Carnet de voyage / Logbook

Le départ a été effectué le samedi 11 décembre 2010 à 05h00 du matin.

Farouk et Stéphane sont partis de la Principauté de Monaco pour rejoindre Dakar (Capitale du Sénégal).

Grâce à un véhicule 4x4 et une remorque, nous avons acheminé un laboratoire médical d'analyse sanguine complet, des articles de sports, des fournitures scolaires et des vêtements sur le continent africain.

Les pays bénéficiaires de notre programme seront :
Le Maroc, la Mauritanie et le Sénégal.

La composition de l'équipe :
Mr Farouk SHARARA & Mr Stéphane BOSCAGLI

Durée du voyage : 2 semaines
Nombre de kilomètres : + de 5.000 Km


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samedi 15 janvier 2011

11ème jour - 21 décembre 2010 - Nouakchott (Capitale de la Mauritanie) ==> St Louis (Sénégal) (307 km) ==> Dakar (fin du voyage)

Ce matin, nous avons rendez-vous avec
Monsieur Aly KAMARA
- Consul de Monaco en Mauritanie -
pour lui offrir le laboratoire médical
d'analyse sanguine.
(de gauche à droite ) Farouk Sharara - Aly KAMARA et Stéphane BOSCAGLI
De nombreuses personnes sont présentes
pour charger le matériel dans plusieurs véhicules.

En ce jour un peu spécial, une certaine effervescence
règne autour de cet évènement.



Ce 4x4 est déjà chargé. Il est prêt à partir.




Monsieur Aly KAMARA - Consul de Monaco en Mauritanie

Cet élément était très fragile (électronique).
C'est la raison pour laquelle, nous avions pris
la décision de le placer à l'intérieur de notre véhicule.

Le premier véhicule quitte les lieux du chargement






Un second véhicule est chargé. Il est bientôt, lui aussi, prêt à partir.


Départ du second véhicule



Les derniers éléments, du laboratoire d'analyse,
sont en train d'être chargés dans ce troisième véhicule.
Le chargement du troisième véhicule


Ce troisième véhicule part avec les derniers
et les plus volumineux éléments du laboratoire

Il est 13h51. Il fait 30° à l'ombre.
Notre départ de Nouakchott est imminent.


Nous traversons la capitale Mauritanienne
pour nous diriger dans le Sud du pays...
... en direction du Sénégal.









Sortie de Nouakchott
KM 4.770 - 14h22
KM 4.780 - 14h27

KM 4.828 - 14h51 - Lors des croisements avec
d'autres véhicules, nous roulons à plus de 80 km / heure.
KM 4.835 - 14h54
KM 4.842 - 15h02 - Village en plein désert
KM 4.842 - 15h02 - Village en plein désert
KM 4.842 - 15h02 - Village en plein désert
KM 4.842 - 15h02 - Une pause technique au milieu du désert
Le désert est à perte de vue....
KM 4.848 - 15h11
KM 4.848 - 15h11- Nous traversons une petite ville
Sortie de la ville
KM 4.880 - 15h33

KM 4.895 - 15h39 - Des chèvres traversent la route

KM 4.897 - 15h45

KM 4.905 - 15h46

KM 4.906 - 15h47 - La route est détruite

KM 4.907 - 15h48 - La route est détruite

KM 4.908 - 15h49

KM 4.933 - 16h18

KM 4.934 - 16h19
L'entrée de la ville de "Rosso"
(côté Mauritanien).
KM 4.939 - 16h32 - L'entrée dans "Rosso"







Nous arrivons à l'embarcadaire à 16h30 pour
 espérer prendre le dernier bac (qui est à 17h00)...
afin de rejoindre la ville de "Rosso"
(côté Sénégalais).

Le fleuve "Sénégal" sépare les 2 pays.

Malgré les nombreuses formalités
à accomplir pour pourvoir quitter la Mauritanie....
nous parvenons à emprunter le bac de 17h00 !!


 Nous arrivons au Sénégal dans
la ville de "Rosso" à 17h15.

Afin d'y effectuer les démarches administratives
indispensables pour entrer et circuler au Sénégal...
Nous stationnons notre véhicule sur le parking.
KM 4.949 - 17h15 - Rosso (Sénégal)

 Spontanément de jeunes Sénégalais nettoient notre 4x4...
... contre quelques Francs CFA.

Les enfants nous accueillent avec de larges sourires
 
En quelques minutes, le véhicule est nettoyé. Le résultat est superbe.
18h28 - Rosso - Couché de soleil sur "Rosso"

Il est 18h50 - Nous sommes toujours à Rosso.
Nous n'avons pas encore fini avec les formalités.

 
A 19h40, nous obtenons
tous les documents pour pouvoir
entrer et circuler sur le sol Sénégalais.
Immédiatement, nous reprenons la route
pour rejoindre la ville de St Louis.
KM 4.986 - 20h11
KM 5.021- 21h01
Nous arrivons à St Louis à 21h38.
Au compteur est affiché : 5.049 Km

Le "raid humanitaire"
de Farouk et Stéphane s'arrête ici, à St Louis.

 - 23 décembre 2010 -
Farouk reprendra, seul, le véhicule
pour rejoindre Dakar et y retrouver
son papa qui fêtera le 28 décembre 2010... ses 100 ans !!

- 23 décembre 2010 -
Stéphane reprendra la route,
sac à dos sur les épaules, et sillonnera
pendant plus de 2 semaines le Sénégal
pour y découvrir un pays merveilleux et attachant.


Je marche en direction du Sud du Sénégal

Une palmeraie se trouve à quelques kilomètres d'ici...

Je traverse un village. Les villageois viendront à ma rencontre.

Les enfants du village m'accompagnent pendant quelques kilomètres...

Le village de pêche de Ndangane... les pirogues sont prètes à partir...

Village de Yayème - une famille m'accueille pendant quelques jours chez elle.
Ici, je participe au décorticage des arachides.


Village de Yayème. Le partage du repas avec une partie de la famille.

L'ïle de Gorée
 
Le navigateur portugais Dinis Dias atteint l'île de Gorée en 1444, qu'il baptise
« Palma »[1]. Les Hollandais s’emparent de Gorée en 1617 et la baptisent Goede Reede,
« la bonne rade », étymon du nom actuel. Les Français s'implantent sur l’île en 1677,
mais les Anglais leur disputent cette position jusqu'à la paix d'Amiens en 1802.
La traite des esclaves perdure pendant trois siècles sur les côtes africaines
(Gambie, Saint-Louis du Sénégal, Bénin, Ghana...).

Les centres concentrationnaires des esclaves africains en partance
pour l’Amérique se situent surtout à Saint-Louis,
point de convergence de la traite négrière arabo-musulmane et européenne.

À Gorée, l'ancienne demeure de la signare Anna Colas Pépin
(nièce d'Anne Pépin), connue dans le monde entier sous le nom
de Maison des Esclaves, est un lieu plus symbolique qu’historique.

 En effet, le passage des esclaves par Gorée était
très minoritaire entre 900 et 1500 personnes d'après
l'historien américain Philip Curtin.

Les propriétaires des villages négriers sur le continent
où étaient stockés les captifs étaient les Rois Wolof du Cayor
et les Rois Toucouleurs du haut fleuve Sénégal.
L'on trouve aux Archives nationales de France, rue Soubise à Paris,
ainsi qu'à la Bibliothèque Nationale François Mitterrand,
les informations concernant ces rois négriers et
la macabre comptabilité de ce commerce.

Les Rois du Cayor se heurtèrent néanmoins à une forte résistance
des populations Lébous et Sérères de la petite côte du Sénégal
décrits comme des peuples refusant de vendre des esclaves
par le navigateur Alvise Cadamosto dès le début du XVe siècle.

En parallèle du commerce des esclaves contrôlé par
l'administration des Rois de France et d'Angleterre,
le commerce de la gomme, de l'arachide,
des peaux, de l'or du Galam, des épices pauvres
ainsi que la fourniture d'ouvriers qualifiés
(charpentiers, maçons...) assurent la prospérité économique
des signares de l'île de Gorée du 18e siècle au XIXe siècle.

Les signares de Gorée, en particulier Anna Colas Pépin lanceront,
le commerce de l'Arachide au Sénégal en 1841 à Rufisque
ce qui provoquera le développement économique
de ce village qui deviendra une ville.

Avec la fondation de Dakar en 1857,
à la demande des notables métis de l'île,
signares en tête, Gorée perd progressivement de son importance.

En 1872 l'administration coloniale française crée les deux communes
de Saint-Louis et Gorée, les deux premières communes d'Afrique de l'ouest
sur le modèle occidental, dotées exactement du même statut
que les autres communes françaises
(statut ultérieurement étendu à Dakar et Rufisque : les quatre communes).

Dakar, sur le continent, fait partie de la commune de Gorée,
dont l'administration se trouvait sur l'île.
Cependant, dès 1887, Dakar est détachée de la commune de Gorée
et devient une commune de plein exercice.
La commune de Gorée en est réduite à sa petite île.

En 1891 la population de Gorée s'élève à 2 100 habitants
alors que Dakar n'en compte que 8 737.
Néanmoins en 1926 les Goréens ne sont plus que 700,
alors que la population de Dakar atteint 33 679 personnes.
C'est ainsi que la fusion de Gorée avec Dakar est décidée en 1929.
La commune de Gorée disparaît et Gorée n'est plus désormais
qu'une petite île sur la commune de Dakar.
Le lieutenant Robert Gaffiot publie en 1933
un ouvrage dont le titre reflète bien ce déclassement : Gorée, capitale déchue.
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_Gor%C3%A9e


Visite virtuelle de l'île de Gorée : http://webworld.unesco.org/goree/fr/index.shtml

Ile de Gorée - Maison des esclaves

Sac à dos sur les épaules, je reprends la route... à travers le Sénégal....